La salle palatiale du Castellas est sauvée !
Château de Roquemartine | Travaux
Publié le 15 Jan, 2025

2 ans après la sélection du Castellas de Roquemartine comme site emblématique régional, la salle palatiale du château est hors de péril !

La Fondation du Patrimoine, avant l’annonce le 15 mars 2022 de la sélection du Castellas comme site emblématique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avait dépêché sur le site le photographe Emmanuel FERRAND de l’Agence « My Photo Agency ». Ses photos illustrent bien l’état de péril du château, inscrit en 1926 au titre des monuments historiques, ayant justifié l’octroi d’une aide de 400 000 euros au projet de mise en sécurité et de cristallisation des vestiges du château et de l’église de Roquemartine par la Mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril, présidée par Stéphane Bern.

Outre l’effondrement de l’angle Nord-Ouest du Château, intervenu dans les années 1950, une grande ouverture béante menaçait aussi d’accélérer l’écroulement de l’édifice. La toiture du château s’est recouverte au fil des siècles de 60 à 80 cm de terre et de végétation et de nombreuses maçonneries instables représentaient des risques majeurs pour les promeneurs qui s’aventuraient dans ses murs en dépit des panneaux d’interdiction d’accès au site les alertant sur les dangers encourus.

Castellas de Roquemartine - Salle palatiale avant travaux
Castellas de Roquemartine © Fondation du Patrimoine – Guillaume de Laubier – 2023
Castellas de Roquemartine - Salle palatiale avant travaux
Castellas de Roquemartine © My photo Agency – Emmanuel Ferrand – 2022

Découvrez les travaux réalisés en 2023 et 2024 sur la salle palatiale du château avec Christophe Dugand, responsable de l’opération de la société Néotravaux.

Cette magnifique salle à trois croisées d’ogive, dotée de 2 fenêtres équipées de coussièges (du latin culcita, « coussin » et sedes, « siège », bancs aménagés dans l’embrasure d’une fenêtre) a dû accueillir de nombreux troubadours et d’éminents hôtes du seigneur du château.

On distingue sur les murs les traces des poutres supportant un plancher, sur lequel devait se trouver la chambre de retrait dans laquelle Thomas d’Albe aurait écrit son testament le 20 juin 1469 selon Nicolas Faucherre, professeur émérite d’histoire médiévale de l’Université d’Aix-Marseille et administrateur de l’Association des Amis du Castellas de Roquemartine.

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