Les Amis du Castellas de Roquemartine ont tenu leur 2ème assemblée générale
63 adhérents étaient présents, ou représentés, au Mas du Moulin le 25 mai dernier.
Le président Emmanuel de Foresta, après avoir remercié le propriétaire du site, Gilles de Becdelièvre, d’accueillir cette réunion, a donné lecture du rapport moral et du rapport financier de l’exercice 2023, approuvés à l’unanimité par l’assemblée. Celle-ci a reconduit les cotisations 2024 à leur niveau de 2023.
Le président a ensuite fait le point sur l’avancement du chantier de cristallisation des vestiges du château et de l’église Roquemartine, soulignant l’incertitude subsistant sur le mode de couverture, provisoire ou pérenne, de l’église Saint-Sauveur.
Perspectives pour les 2 ans à venir
Les perspectives d’activités de l’association pour les deux années à venir ont été présentées par Frédéric Crapon, nouvel administrateur élu à l’unanimité, avec Guylaine Saye et de Nicolas Faucherre. L’objectif est de faire connaître le site du Castellas de Roquemartine, une fois les travaux de cristallisation des vestiges du château et de l’église achevés.
Une des premières activités sera d’organiser des visites guidées du site. Le Castellas est une réserve de chasse, un espace naturel remarquable d’intérêt écologique, faunistique et floristique exceptionnel, d’abord protégé par les chasseurs. Les visites pourront avoir lieu hors période de chasse, lors de l’assemblée générale annuelle, de juin à début septembre et lors des journées européennes du Patrimoine.
Un avenir à construire avec tous les membres de l’association
L’association envisage d’organiser des visites guidées pour 10 à 12 personnes, un samedi sur deux, de juin à septembre, sur réservation préalable via le site Internet, en veillant au respect des réglementations feux de forêt et accès réglementé des massifs.
Un partenariat avec les professeurs des écoles et du collège d’Eyguières est aussi souhaité. il nécessitera l’accord du rectorat ou de l’académie en 2025 ou 2026. Il est enfin envisagé d’organiser à partir de 2026 une fête du Castellas en juin ou juillet.
Le Conseil d’administration reste à l’écoute de toutes les idées et suggestions des membres de l’association.
Après le pique-nique partagé dans l’enceinte de la cour du Mas du Moulin, les Amis du Castellas de Roquemartine ont pu découvrir des aspects méconnus du Château de Roquemartine sous la conduite de Nicolas Faucherre, Professeur émérite d’archéologie et d’histoire médiévale de l’Université d’Aix-Marseille, qu’il vous raconte avec talent dans les deux vidéos ci-dessous. La première permet de comprendre comment la forme de l’ouverture de tir située au bas de l’angle de la muraille extérieure de la basse cour du Château permet de dater très précisément cet ensemble de maçonnerie.
Actum in camera di Rocca Martina…
Nicolas Faucherre nous présente, à partir de l’éclairage du testament de Thomas d’Albe du 20 juin 1469, quel devait être le « programme palatial » du Château de Roquemartine à l’époque et où était située la chapelle primitive du château. Une bonne occasion de réviser son latin !
RV pour la prochaine visite guidée, le 22 septembre 2024 à 14h lors des JEP
Les Amis du Castellas tiendront leur deuxième assemblée générale le 25 mai 2024
Chers Amis du Castellas de Roquemartine,
déjà adhérents de notre Association ou participants aux Journées Européennes du Patrimoine qui se sont tenues au Castellas en 2022 et 2023,
Nous vous invitons à participer à notre prochaine Assemblée générale qui se tiendra Samedi 25 mai 2024 à 10h30 au Mas du Moulin à Eyguières(13430).
A l’ordre du jour :
Adoption du Rapport moral et financier de l’exercice 2023
Perspectives pour les 2 ans à venir
Fixation des cotisations 2024
Élection de 3 nouveaux administrateurs
Vote des résolutions et questions diverses.
Attention ! Seuls pourront prendre part au vote les membres de l’Association à jour de leur cotisation.
Vous pouvez payer en ligne votre cotisation 2024 (10 €/personne ou 15 €/couple) sur la page dédiée du site Internet du Castellas.
L’assemblée générale sera suivie de :
un apéritif offert par l’association,
un pique-nique tiré du sac,
et à 14 heures, une conférence-promenade autour des vestiges de l’église et du Castellas de Roquemartine sous la conduite de Nicolas FAUCHERRE, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen-Age à l’Université d’Aix-Marseille et administrateur de notre association.
Merci de nous confirmer votre présence par mail avant le 24 mai 2024 à l’adresse suivante : info@castellasderoquemartine.fr
Patricia Deronzier, Secrétaire générale de l’association « Les Chemins du Patrimoine » nous partage sa passion pour les pigeonniers. Elle nous avait fait découvrir le pigeonnier du Castellas de Roquemartine le 17 septembre dernier et vous présente dans cet article l’histoire de la domestication des pigeons, le prestige attaché aux pigeonniers, symbole nobiliaire réservé aux seigneurs du Moyen-Âge ainsi que quelques pigeonniers remarquables de Provence.
La domestication du pigeon
La domestication du pigeon est très ancienne, on suppose qu’elle va de pair avec la sédentarisation des peuples nomades, au début de l’agriculture. La plus ancienne représentation d’un pigeon remonte à 4 500 ans avant J.C, en Mésopotamie. Les reliefs assyriens montrent souvent des reproductions de cet oiseau.
Les premiers pigeonniers ont été identifiés en Orient, sous la forme de tour qu’on leur donne encore aujourd’hui. Les Grecs et les Égyptiens élevaient des pigeons. En Égypte, le pigeonnier de Qotur, composé d’une trentaine de dômes en pisé, est très impressionnant.
Les romains possédaient de grands pigeonniers appelés colombarium dotés de niches aménagées dans les murs. C’est par analogie que l’on appelle du même nom les édifices mortuaires où l’on place des urnes funéraires.
Les représentations des habitats que l’homme a imaginés pour le pigeon sont nombreuses sur le pourtour méditerranéen. Le cheval et le pigeon sont les seuls animaux domestiques pour lesquels l’homme a érigé des édifices qui sont bien souvent de véritables chefs d’œuvre.
En France, l’élevage du pigeon se développe au Moyen-âge en tant que culture vivrière et sa viande vient compléter une nourriture composée essentiellement de céréales. En 1261, la Maison du Roi de France consommait 400 pigeons par jour et celle de la Reine presque autant.
Le pigeon était élevé non seulement pour sa viande et mais aussi pour sa fiente, également appelée colombine ou guano, qui produisait un riche engrais.
Un symbole de prestige réservé aux seigneurs du Moyen-Âge
Pigeonnier et colombier sont des synonymes. Antérieurement au XIXe siècle, l’habitation des pigeons était appelée « colombier », de l’ancien nom « coulon » qui signifie pigeon. Le parler moderne a préféré le terme pigeonnier, laissant celui de colombier au langage poétique.
Avant la révolution, l’élevage du pigeon était réservé à la noblesse et aux abbayes. C’est Charlemagne qui fit de l’élevage du pigeon un privilège nobiliaire. Posséder un colombier à pied, c’est-à-dire dont toute la hauteur est garnie de boulins, est alors un privilège qui n’est permis qu’aux seigneurs qui ont haute justice. Les autres seigneurs ne peuvent jouir du même droit qu’à condition de posséder en plus du fief et de la censive, 100 arpents de terre labourable autour du pigeonnier. (Le cens est la redevance annuelle, foncière et perpétuelle, qui est due par celui qui possède la propriété utile d’un fonds, appelé censive, à celui qui en possède la propriété éminente, appelée seigneurie. Payant le cens, le censitaire est en général roturier, mais il peut aussi être noble ou ecclésiastique. ) Le pigeonnier est alors un symbole de prestige et un signe extérieur de richesse. Les usages ont ensuite beaucoup varié selon les époques et les régions.
En France du Sud (Provence, région toulousaine ou bordelaise), le droit d’avoir des pigeons est accordé à tous ceux qui ont assez de terre autour du pigeonnier pour faire picorer ces oiseaux voraces, la réglementation en limitant la capacité (poux). Le droit de colombier n’a pas toujours été respecté dans les faits (acquisitions fréquentes par prescription quadragénaire sur les éléments de fiefs divisés, érections par autorisation royale).
L’on trouve au XVIe siècle une multiplication des pigeonniers notamment dans les zones rurales. Leur édification est souvent liée à des zones de culture des céréales.
La question des colombiers est une de celles qui préoccupent le plus les cahiers de doléances rurales en 1789. Dans la nuit du 4 août 1789, l’Assemblée nationale proclame l’abolition, sans indemnité, de tous les droits dits de « féodalité dominante » dont celui de colombier. Le texte ne préconise pas la destruction des colombiers, ni la disparition pure et simple du droit. Il le démocratise, chacun pouvant désormais avoir jouissance d’un colombier s’il le désire. Les pigeonniers se multiplient dans certaines régions. Toutefois, l’abolition du privilège du droit de colombier entraîna une désaffection pour les grands colombiers, les pigeons devant être enfermés à certaines époques jusqu’à huit mois de l’année et du fait de l’obligation de les nourrir à l’intérieur du colombier.
À la fin du XVIIe siècle, on dénombrait en France 42 000 pigeonniers ou colombiers.
Les différents types de pigeonniers
Les colombiers peuvent être de formes et de dimensions variées :
Tour ronde
Tour carrée
Forme octogonale
Sur pilotis dans le Sud-Ouest
Isolé, attenant aux bâtiments : simple pigeonnier de galetas,
Toiture à une, deux, ou quatre pentes, ou conique
Hors pigeonniers seigneuriaux à pied, qui possèdent des boulins du sol au toit, il existe dans les zones rurales françaises des pigeonniers à étage, le rez-de-chaussée hébergeant un âne et le premier étage servant de réserve à grains. La partie haute étant réservée aux pigeons. Le nombre de boulins y est inférieur à celui des pigeonniers à pied.
Le pigeonnier du Castellas de Roquemartine
C’est typiquement un pigeonnier à pied : les boulins sont construits du sol au plafond sans étage intermédiaire. Il s’agit donc bien d’un pigeonnier seigneurial. Le seigneur de l’époque était-il haut-justicier ? Sa porte, en arc de plein cintre permet une datation du XIIIe siècle environ. Il fait partie des très anciens pigeonniers français, comme celui des Baux de Provence.
Le Pigeonnier du Castellas de Roquemartine ne possède plus de toiture ni de charpente. Il est difficile en l’état actuel de savoir comment elles étaient. Les murets pare-vents apparents à l’Est font penser à une toiture à une seule pente. Il devait exister une grille d’envol pour permettre aux pigeons de sortir du pigeonnier. Les murs sont construits en pierres dans un appareillage apparemment régulier, avec de belles pierres d’angle. On peut distinguer un enduit sur une certaine partie de l’édifice.
Il ne subsiste pas de bande anti-vermine, ni en pierre, ni en carreaux vernissés. Elle existait certainement, ayant un double but : empêcher les prédateurs (fouines et rats) d’entrer jusqu’aux nids en stoppant leur ascension et rejeter les eaux de pluies en les faisant retomber loin du mur.
Il subsiste un clou ou crochet en fer sur une façade, qui pourrait être le dernier représentant du système d’accrochage de céramique. Ceci n ‘est qu’une supposition compte-tenu de l’ancienneté de l’édifice, que l’on ne peut comparer avec d’autres pigeonniers plus tardifs.
Conclusion
Parmi les plus beaux pigeonniers de Provence, on peut citer notamment le pigeonnier rupestre des Baux, celui du prieuré d’Ardenne à St Michel l’Observatoire, du prieuré de St Pierre à la Bastide des Jourdans et le pigeonnier de Brue Auriac dans le Var.
Les pigeonniers de nos campagnes françaises, laissés souvent à l’abandon, disparaissent rapidement.
N’ayant plus à remplir de rôle agronomique (viande fraiche, fumier) ni de rôle social signalant le rang de leur propriétaire, ils conservent un rôle artistique et patrimonial.
Leur architecture très variée montre combien leurs constructeurs ont réussi à allier beauté et utilité. Ils tiennent une place modeste mais certaine dans la construction rurale de nos provinces.
Plus de 100 participants pour la visite du chantier et du pigeonnier de Roquemartine
Cette journée, organisée en partenariat entre l’association « Les Amis du Castellas de Roquemartine » et l’association « Les Chemins du patrimoine » d’Eyguières, dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine a été un franc succès !
Après un accueil au Mas du Moulin par les présidents des deux associations, Emmanuel de Foresta et Pierre Daussant, 79 personnes ont pu visiter le pigeonnier de Roquemartine sous la conduite de Patricia Deronzier, secrétaire de l’association « Les Chemins du Patrimoine ».
L’après-midi, plus de 100 personnes ont pu visiter le chantier du Castellas par petits-groupes, sous la conduite d’Emmanuel de Foresta et des propriétaires du site présents, Gilles et Hedwige de Becdelièvre.
Le responsable du chantier, Christophe Dugand, de la société Neotravaux, a expliqué aux visiteurs comment était réalisée la réfection complète de la toiture en pierres de taille du chœur pentagonal de l’église Saint-Sauveur, rendue possible grâce au plan de calepinage originel mis à jour lors de la dévégétalisation de l’édifice.
Cette opération particulièrement complexe du fait des cinq pentes du toit, nécessitera pas moins de trois tonnes de pierre de taille.
Les participants, pour la plupart originaires d’Eyguières ou de la région PACA, ont ensuite pu monter admirer le château, où les travaux s’engagent avec la confortation de la tour orientale.
Rendez-vous dans un an pour suivre l’évolution du chantier !
Merci aux bénévoles de nos deux associations et à tous ceux qui ont concouru au succès de cette journée !
« Les visites du pigeonnier, de l’église et du château étaient tellement émouvantes dans ce site si majestueux, merci beaucoup ! Cela fait tellement plaisir de voir qu’enfin on les protège et les remet en valeur ! «
« Je tenais simplement à vous remercier pour ce très beau moment. Ce lieu et ces pierres sont passionnants, vous passionnés ! »
La première assemblée générale de l’association, créée fin 2021, s’est tenue le 20 mai 2023 au Mas du Moulin, au pied du Castellas. Le Président Emmanuel de Foresta a présenté le rapport moral de l’exercice 2022, consacré au lancement des premières actions de l’association :
lancement de la première campagne d’adhésion en ligne. Fin 2022, l’association comptait déjà plus d’une centaine de membres.
création d’une page dédiée à l’Association sur le site internet du Castellas
organisation de visites guidées du Castellas par des bénévoles de l’association, lors des Journées Européennes du Patrimoine 2022. La billetterie en ligne a permis l’inscription de 129 personnes habitant en très large majorité dans la région (115 personnes).
Perspectives pour les deux ans à venir
La vice-présidente Florence Trubert a présenté les perspectives pour les deux ans à venir. L’objectif est de donner une nouvelle vie au site et de proposer des activités culturelles variées, une fois les travaux achevés. D’ici là, il est possible d’organiser des visites du chantier, dont la première visite est prévue à l’issue de cette assemblée générale. Une deuxième visite sera organisée lors des Journées Européennes du Patrimoine. Parmi les pistes envisagées :
organiser des visites pédagogiques au profit de jeunes publics
baliser un circuit de randonnée autour du Castellas
organiser des conférences thématiques en lien avec le site
programmer des films en plein air
participer à « La nuit des châteaux »
Quelques propositions des participants
Il est notamment proposé d’organiser une demi-journée de travail avec les adhérents intéressés, pour enrichir le plan d’actions de l’association dans une vision à cinq ans, et de se rapprocher du lycée des métiers de Miramas, qui comprend deux sections « Taille de pierres » et « Intervention sur le patrimoine bâti ».
Nicolas Faucherre, ancien professeur d’archéologie et d’histoire médiévale à l’Université d’Aix-Marseille se dit enthousiasmé par cette réunion. Il souligne qu’« en deux ans, le chemin parcouru est absolument considérable » et se dit prêt à accompagner le conseil d’administration dans la réflexion à mener en termes de programmation, de valorisation et de découverte du site.
Clôture de l’assemblée générale
Le Président remercie Nicolas Faucherre pour sa proposition de rejoindre le conseil d’administration de l’association, qu’il retient très volontiers, ses connaissances et sa compétence étant indispensables pour appréhender intelligemment le devenir de ce site. Toutes les compétences et toutes les bonnes volontés étant utiles, il remercie tous les participants à cette première assemblée générale et clôt la séance en renouvelant son appel à toutes les personnes présentes et désirant s’investir dans l’association à se faire connaître auprès de lui.
Une visite du chantier avec la société Néotravaux, invitée à participer à l’assemblée générale pour présenter l’avancement des travaux, conclut cette journée.
Le Castellas bénéficiera d’un soutien financier de 400.000 euros en tant que site emblématique de la cinquième édition de la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril.
Le 17 septembre 2022, plus de 150 personnes étaient présentes pour la visite du Castellas de Roquemartine et la cérémonie officielle d’annonce du montant du soutien financier accordé au Castellas par la Mission Patrimoine présidée par Stéphane BERN.
La Mission Patrimoine, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture, soutiendra les travaux d’urgence de mise en sécurité des ruines de l’église et du château de Roquemartine, site emblématique 2022 de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2022, FDJs’est associé à la Fondation du patrimoine pour remettre le 17 septembre ce chèque de soutien au porteur de projet et dévoiler une plaque-souvenir Mission Patrimoine.
« Le Castellas de Roquemartine à Eyguières (Bouches-du-Rhône) fait l’objet d’un soutien financier de 400 000 euros en tant que site emblématique de la cinquième édition de la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril. »
Communiqué de presse FD du 15 septembre 2022
L’évènement s’est tenu en présence du porteur de projet, des élus, des représentants de FDJ, de la Fondation du patrimoine, de l’Etat et des parties prenantes engagées en faveur de la sauvegarde du patrimoine.
De nombreuses personnalités étaient présentes :
la vice-présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, Madame Marie-Pierre CALLET
le secrétaire général de la sous-préfecture d’Aix-en-Provence, Monsieur David LAMBERT
le président du Parc Naturel Régional des Alpilles, Monsieur Jean MANGION
le délégué régional de la Fondation du Patrimoine, Monsieur Jean-Claude FOURES
le représentant du groupe FDJ (Française des jeux), Monsieur Nicolas DENONFOUX
la Maire de Mouriès, Madame Alice ROGGIERO
le Maire d’Eyguières, représentée par Madame Sandrine POZZI, Première adjointe et Madame Sophie ACHARD, responsable Culture, patrimoine et manifestations
le Maire de Sénas, représenté par Monsieur Terry CHABERT
le délégué régional adjoint de la Demeure Historique, Monsieur Emmanuel de FORESTA, également Président de l’association « Les Amis du Castellas de Roquemartine »
la rédactrice en chef de la revue de la Demeure Historique, Madame Florence TRUBERT, Vice-Présidente de l’association.
La visite guidée du site
Après une passionnante visite des vestiges de l’ancienne église et du château de Roquemartine et les prises de parole des personnalités présentes, de Gilles et Hedwige de BECDELIÈVRE, propriétaires et du président de l’Association des Amis du Castellas de Roquemartine, a été révélé le montant de la dotation attribuée au Castellas par la Mission Patrimoine.
La visite s’est faite sous la conduite de Monsieur Nicolas FAUCHERRE, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du Moyen-Age à l’Université d’Aix-Marseille et de Madame Emilie TOMAS, de la société ARKEMINE, opérateur en charge de la fouille archéologique préventive prescrite par le Service Régional d’Archéologie de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur. Madame Anne MAILLOUX, Directrice du Laboratoire d’Archéologie médiévale et moderne UMR7298 de l’Université d’Aix-Marseille était également présente.
400.000 euros attribués au Castellas !
La Mission Patrimoine a remis un chèque symbolique de 400.000 euros aux propriétaires, qui permettra de financer les travaux de cristallisation des vestiges de l’église Saint-Sauveur et du Château. Le montant des travaux dépassant déjà 800.000 euros, la famille propriétaire du site autofinancera 20% de ce coût.
L’après-midi, une centaine de personnes supplémentaires ont pu bénéficier d’un visite guidée du site par des bénévoles de l’association des Amis du Castellas de Roquemartine, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.
La presse a relayé l’évènement, par un article dans le journal « La Provence » et un autre, dans « Le Régional«
Rendez-vous a été donné aux participants pour les prochaines Journées Européennes du Patrimoine, en septembre 2023, pour une visite, non plus du site, mais du chantier !
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